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ZOREIL CHAPE – L’enfer c’est les filles

À presque trente ans, Julien Madelin est un zoreil chapé, un métropolitain qui tente d’échapper, via l’insularité, à une vie jugée morose. Mais la vie n’est guère plus facile à La Réunion. Dans son désœuvrement, il se considère comme investi (par qui, pourquoi ?) d’une mission quasi-divine : sortir les filles qu’il rencontre de leur misère affective et sexuelle. Il parcourt ainsi le sud de La Réunion comme un mec qui cherche, un putain de dragueur des plages, diront certaines. Et aussi un observateur affuté de la vie réunionnaise.

L’auteur : Matthieu Chalange, trente-quatre, ans a vécu trois ans à La Réunion. Il a ensuite enseigné le français et le théâtre dans un lycée à Madagascar. Depuis, il partage son temps entre Madagascar et la France. Zoreil Chapé est son premier roman.

 

RANAVALONA III – Dernière reine de Madagascar

Ranavalona III a vu le Royaume malgache s’écrouler face à la colonisation française. Contrainte à l’exil, à La Réunion puis à Alger, elle participe à la vie mondaine des colonies et de la France de la Belle Époque. Les débuts de la photographie nous permettent de la suivre dans son parcours.

Choisie pour régner au gré des intrigues du Palais Royal d’Antananarivo, la Princesse Razafindrahety épousa le Premier Ministre Rainilaiarivony et fut proclamée Reine sous le nom de Ranavalona III. C’était  le 22 novembre 1883, jour de son vingt-deuxième anniversaire.

Madagascar était déjà en lutte contre les forces françaises et dès 1885 la jeune Reine est contrainte d’accepter la domination française. Dix ans plus tard, la capitale est investie, le Premier Ministre capitule et meurt en exil, Ranavalona est quasiment prisonnière dans son propre palais.

En 1896, Madagascar est déclarée colonie française et le général Gallieni devient commandant supérieur avec les pleins pouvoirs. Il abolit la royauté malgache et oblige la Reine à démissionner. Commence alors un exil de vingt ans, d’abord à La Réunion, puis à Alger où elle meurt en 1917.

La biographie de cette reine malmenée par les événements s’appuie sur une riche iconographie. Elle nous rappelle l’histoire si particulière du Royaume malgache et de sa colonisation par la France. Elle nous révèle aussi certains aspects de la vie mondaine de la « Belle Époque ».

L’Auteur : Jean-Claude Legros a grandi à Saint-Denis à l’ombre du jardin de l’État. Il a fait des études de lettres à la Sorbonne puis de langue et civilisation de Madagascar à l’Institut des langues orientales de Paris. Militant culturel et animateur de radio, il a réalisé à titre personnel l’enregistrement live  du chanteur de rue Henri Madoré. Après une carrière dans les assurances, il a repris, au moment de la retraite, ses études sur la langue malgache et la langue créole réunionnaise.

Présentation : le livre est réédité en deux versions

Version standard avec couverture souple au prix de 19,59 € HT

Version Luxe : couverture rigide et couleur Premium au prix de 37,22 € HT

Cet ouvrage a bénéficié d’une aide à la publication du dispositif d’aides aux entreprises culturelles de la Région Réunion.

LOM-KOK / L’HOMME-COQ – Huit nouvelles bilingues

La nouvelle qui donne son titre au recueil s’inspire d’une rumeur qui a défrayé la chronique et effrayé les enfants, il y a déjà trente ans. Comme les sept autres nouvelles, elle nous emmène dans un univers halluciné, mêlant le réalisme et l’imaginaire. Des personnages harassés par la vie, ou saisis par la fatalité, y entrent en interaction avec des entités supérieures qu’ils subissent, affrontent, révèrent ou utilisent.

La nature englobe les forces surnaturelles, l’amour est bataille au gré des configurations d’étoiles. Cet univers profondément réunionnais est pétri de références religieuses et de croyances, chrétiennes, hindoues, malgaches…

Plusieurs de ces nouvelles ont été primées ou remarquées par le jury du concours littéraire Lankréol. Le texte original a été écrit en créole réunionnais, puis traduit en français par l’auteur lui-même. Pour le texte en créole, la graphie utilisée se veut la plus proche possible de celle exposée dans le dictionnaire d’Alain Armand.

Vincent Constantin a grandi à Saint-Louis et vit aujourd’hui à Saint-Pierre. Ses nouvelles évoquent souvent le Sud de l’île de La Réunion.